Elvan Zabunyan
- 18 décembre 2013
- Hors-Cycle
- infos
sur une proposition de Andreas-Maria Fohr
Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain, est maître de conférences HDR à l’Université Rennes 2 et critique d’art.
Dans le courant de sa brève vie, l’artiste coréenne-américaine Theresa Hak Kyung Cha (1951-1982) a produit un travail artistique, littéraire et critique qui en fait une figure exemplaire, même si encore trop méconnue, de l’art contemporain américain.
Etudiante à l’Université de Berkeley à partir de 1968, elle suit un double cursus en littérature comparée et en art. Très tôt sensibilisée aux pratiques conceptuelles alors en cours dans la Baie de San Francisco, au cinéma expérimental (Maya Deren en particulier), à la littérature française (Mallarmé, Duras, Beckett) et évoluant, dans le contexte culturel particulièrement riche du campus californien, elle s’engage dans la performance, les arts visuels et l’écriture (en français, anglais et coréen) produisant une œuvre plurielle qui échappe à tout cloisonnement.
La conférence présentera la pratique unique de cette artiste et permettra également de réfléchir à la réception critique d’un travail qui pose au début des années 1980 les premiers jalons des théories postcoloniales.
sur une proposition de Andreas Maria Fohr
Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain, est maître de conférences HDR à l’Université Rennes 2 et critique d’art.
Dans le courant de sa brève vie, l’artiste coréenne-américaine Theresa Hak Kyung Cha (1951-1982) a produit un travail artistique, littéraire et critique qui en fait une figure exemplaire, même si encore trop méconnue, de l’art contemporain américain.
Etudiante à l’Université de Berkeley à partir de 1968, elle suit un double cursus en littérature comparée et en art. Très tôt sensibilisée aux pratiques conceptuelles alors en cours dans la Baie de San Francisco, au cinéma expérimental (Maya Deren en particulier), à la littérature française (Mallarmé, Duras, Beckett) et évoluant, dans le contexte culturel particulièrement riche du campus californien, elle s’engage dans la performance, les arts visuels et l’écriture (en français, anglais et coréen) produisant une œuvre plurielle qui échappe à tout cloisonnement.
La conférence présentera la pratique unique de cette artiste et permettra également de réfléchir à la réception critique d’un travail qui pose au début des années 1980 les premiers jalons des théories postcoloniales.