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Michael Marder

L’existence des plantes, entre le manque et la plénitude
sur une proposition de Alejandra Riera

Un geste propre à la métaphysique occidentale et qui l’identifie, c’est de produire un monde parallèle de pure pensée dans lequel les valeurs et les phénomènes qui composent l’existence finie sont dépréciés, inverties et assignés une signification diamétralement opposée. Le végétal parmi d’autres modes d’existence n’échappe pas à un tel traitement : l’inépuisable diversité, exubérance et ténacité des plantes arrivent à signifier un manque —surtout, un genre de vie défectif— du point de vue du sujet métaphysique. Dans cette présentation, nous allons explorer comment la richesse ontique de la plante est traduite dans une pauvreté ontologique et comment résister à cette tendance déplorable, aussi en nous référant aux œuvres d’Anaïs Tondeur inclus dans l’Herbarium Tchernobyl. Les thèmes que nous aborderons comprennent le symbolisme surchargé de l’abondance ; le logos végétal ; et la possibilité d’écriture végétale.

Michael Marder est un enseignant chercheur en philosophie à l’Université du Pays Basque, Vitoria-Gasteiz, il est également professeur dans l’Institut de Diego Portagles Université de Santiago de Chile. Ses travaux engagent le champ de la phénoménologie, de la philosophie environnementale et de la pensée politique.

sur une proposition de Alejandra Riera

Un geste propre à la métaphysique occidentale et qui l’identifie, c’est de produire un monde parallèle de pure pensée dans lequel les valeurs et les phénomènes qui composent l’existence finie sont dépréciés, inverties et assignés une signification diamétralement opposée. Le végétal parmi d’autres modes d’existence n’échappe pas à un tel traitement : l’inépuisable diversité, exubérance et ténacité des plantes arrivent à signifier un manque —surtout, un genre de vie défectif— du point de vue du sujet métaphysique. Dans cette présentation, nous allons explorer comment la richesse ontique de la plante est traduite dans une pauvreté ontologique et comment résister à cette tendance déplorable, aussi en nous référant aux œuvres d’Anaïs Tondeur inclus dans l’Herbarium Tchernobyl. Les thèmes que nous aborderons comprennent le symbolisme surchargé de l’abondance ; le logos végétal ; et la possibilité d’écriture végétale.

Michael Marder est un enseignant chercheur en philosophie à l’Université du Pays Basque, Vitoria-Gasteiz, il est également professeur dans l’Institut de Diego Portagles Université de Santiago de Chile. Ses travaux engagent le champ de la phénoménologie, de la philosophie environnementale et de la pensée politique.


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15 novembre 2017
Programmé par Alejandra Riera