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Teresa Castro

Le cinéma et ses fables végétales
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sur une proposition de Alejandra Riera

Au cinéma, le végétal s’anime : les arbres dansent, les champignons s’agitent et les fleurs tournoient. Grâce à ses ressources expressives et à ses puissances fabulatrices, le cinéma – médium de la modernité et avatar de l’objectivité – devient ainsi, et paradoxalement, le divulgateur de « l’âme végétale », bouleversant les frontières du vivant et engendrant des intentionnalités plus ou moins surprenantes. Lors de cette présentation, on s’intéressera à quelques-unes des fables sur la vie des végétaux fabriquées par le cinéma, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui.

Teresa Castro est Maitre de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

La chercheuse (Sorbonne Nouvelle – Paris 3 / IRCAV) et organisatrice du colloque Puissance du végétal. Cinéma animiste et anthropologie de la vie, en novembre 2016, reviendra sur cela. Ce colloque, en partant de la discussion fondatrice autour des « herbiers cinématographiques » des années 1920 et 1930 et de la dimension animiste du cinéma, a eu comme objectif, à la fois d’enquêter sur les puissances du végétal dans le domaine du cinéma et des études visuelles et d’interroger les définitions du vivant et les complexités concernant sa théorisation. Il est vrai que comme elle le signale « pendant longtemps, l’absence de mouvement (relative d’ailleurs) a conduit à considérer les végétaux comme des êtres vivants inférieurs par rapport aux animaux. En réalité, il se révèle plus fécond de repenser le mouvement dans une perspective élargie, notamment pour porter le regard sur la complexité de l’auto-organisation des organismes et des populations dont fait preuve le monde végétal. » Elle nous proposera une traversé sur ces questions dans les études cinématographiques et visuelles, esthétiques et philosophiques, d’anthropologie de la vie et du vivant.

sur une proposition de Alejandra Riera

Au cinéma, le végétal s’anime : les arbres dansent, les champignons s’agitent et les fleurs tournoient. Grâce à ses ressources expressives et à ses puissances fabulatrices, le cinéma – médium de la modernité et avatar de l’objectivité – devient ainsi, et paradoxalement, le divulgateur de « l’âme végétale », bouleversant les frontières du vivant et engendrant des intentionnalités plus ou moins surprenantes. Lors de cette présentation, on s’intéressera à quelques-unes des fables sur la vie des végétaux fabriquées par le cinéma, depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui.

Teresa Castro est Maitre de conférences en études cinématographiques et audiovisuelles à l’Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3.

La chercheuse (Sorbonne Nouvelle – Paris 3 / IRCAV) et organisatrice du colloque Puissance du végétal. Cinéma animiste et anthropologie de la vie, en novembre 2016, reviendra sur cela. Ce colloque, en partant de la discussion fondatrice autour des « herbiers cinématographiques » des années 1920 et 1930 et de la dimension animiste du cinéma, a eu comme objectif, à la fois d’enquêter sur les puissances du végétal dans le domaine du cinéma et des études visuelles et d’interroger les définitions du vivant et les complexités concernant sa théorisation. Il est vrai que comme elle le signale « pendant longtemps, l’absence de mouvement (relative d’ailleurs) a conduit à considérer les végétaux comme des êtres vivants inférieurs par rapport aux animaux. En réalité, il se révèle plus fécond de repenser le mouvement dans une perspective élargie, notamment pour porter le regard sur la complexité de l’auto-organisation des organismes et des populations dont fait preuve le monde végétal. » Elle nous proposera une traversé sur ces questions dans les études cinématographiques et visuelles, esthétiques et philosophiques, d’anthropologie de la vie et du vivant.


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Programmé par Alejandra Riera