Eric Michaud
- 4 mars 2020
- Hors-Cycle
sur une proposition de Catherine Fraixe
Mimésis et automimésis : Deux récits du développement de l’art aux 19e et 20e siècles
Souvent niée et parfois activement combattue par l’histoire de l’art et l’anthropologie, l’idée d’une porosité des frontières et des identités est à la source de deux récits opposés du développement de l’art depuis la fin du 18e siècle : le premier, fondé sur l’automimésis, postule que chaque peuple produit un art à sa ressemblance; le second se fonde au contraire sur les effets d’altération induits par la confrontation et la fluidité des identités.
La conférence examinera les paradoxes de chacune de ces deux positions.
Eric Michaud est directeur d’études à l’EHESS, Paris (Histoires et idéologies de l’art contemporain. Il a été Professeur invité à Johns Hopkins University, Duke University, University of Virginia, New York University et à l’Universidad Nacional de San Martín, Buenos Aires. Ses recherches portent sur les relations entre art, politique, propagande et la notion anthropologique de race. Il a notamment publié Un art de l’éternité. L’image et le temps du national-socialisme (Gallimard, 1996 et 2017), Fabriques de l’homme nouveau, de Léger à Mondrian (Carré, 1997), Histoire de l’art : une discipline à ses frontières (Hazan, 2005), Les invasions barbares. Une généalogie de l’histoire de l’art (Gallimard, 2015), La fin du salut par l’image et autres textes, Flammarion « Champs », à paraître en février 2020.
Mimésis et automimésis : Deux récits du développement de l’art aux 19e et 20e siècles
Souvent niée et parfois activement combattue par l’histoire de l’art et l’anthropologie, l’idée d’une porosité des frontières et des identités est à la source de deux récits opposés du développement de l’art depuis la fin du 18e siècle : le premier, fondé sur l’automimésis, postule que chaque peuple produit un art à sa ressemblance; le second se fonde au contraire sur les effets d’altération induits par la confrontation et la fluidité des identités.
La conférence examinera les paradoxes de chacune de ces deux positions.
Eric Michaud est directeur d’études à l’EHESS, Paris (Histoires et idéologies de l’art contemporain. Il a été Professeur invité à Johns Hopkins University, Duke University, University of Virginia, New York University et à l’Universidad Nacional de San Martín, Buenos Aires. Ses recherches portent sur les relations entre art, politique, propagande et la notion anthropologique de race. Il a notamment publié Un art de l’éternité. L’image et le temps du national-socialisme (Gallimard, 1996 et 2017), Fabriques de l’homme nouveau, de Léger à Mondrian (Carré, 1997), Histoire de l’art : une discipline à ses frontières (Hazan, 2005), Les invasions barbares. Une généalogie de l’histoire de l’art (Gallimard, 2015), La fin du salut par l’image et autres textes, Flammarion « Champs », à paraître en février 2020.